Agriculteur: Mais Quel Métier de Con!

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Je dédie cet article à tous mes amis agriculteurs et agricultrices qui pourraient tomber sur ce post par hasard.

 Et aussi à toutes celles et ceux qui pensent encore que l’agriculture est un véritable Eldorado, que les paysans vivent très bien et qu’ils n’ont pas à se plaindre.

La vérité est tout autre,  car aujourd’hui l’agriculture se meurt… et les agriculteurs aussi !

Il y a un petit moment que je voulais écrire un article sur ce sujet. Premièrement, parce qu’il correspond bien au thème de ce blog qui parle de : « Travailler Pour Soi ».

Et deuxièmement, en tant que fils d’agriculteur ayant été chef d’exploitation agricole pendant 11 années.

Des solutions pour rebondir après son activité agricole.

En effet,  vers la fin de cet article certains agriculteurs en difficultés pourraient bien trouver une solution pour rebondir et sortir de leur triste vie agricole du moment ou du moins, de retrouver un peu d’espoir.

L’histoire commence en 1976 en pleine année de sécheresse…

A cette époque je devient un paysan certifié.

Ensuite plusieurs difficultés successives et contraintes financières ont mis à mal mon envie et ma fierté d’exercer ce beau métier.

Je me rappelle de cette fin de journée du mois de novembre 1986. Je finissais de semer le blé dans le champ près de la maison. Il faisait presque nuit, je m’apprêtais à faire le dernier tour de semoir.

J’ai arrêté le tracteur, je suis descendu et je me suis assis à même le sol, j’ai pris une poignée de terre entre mes mains, je l’ai respiré une dernière fois… et je lui ai dit : « ça y est, je vais te quitter, c’est la dernière fois que je te cultive, un autre va bientôt me remplacer »

Après toutes ces années, je me souviens de ce moment et j’ai encore l’odeur de la terre dans les narines. 

Pour un agriculteur, c’est un moment de séparation très pénible, aussi fort et semblable à la séparation d’un être cher.

Et c’est encore plus douloureux quand c’est vous qui rompez cette chaîne de transmission de la terre père/fils qui remonte à plusieurs générations. 

En plus, à cette époque, laisser sa ferme ne se fait pas. On nous regarde de travers et on cause dans votre dos. Il a tout bouffé comme on dit. Tout ça, vous le vivez très mal.

Aujourd’hui, et bien malheureusement, on est habitué à voir les agriculteurs quitter – de force – leurs exploitations, mais le mal-être de ces paysans est bien réel. Pas étonnant que certains n’arrivent pas à accepter cette séparation insupportable à vivre qui les poussent parfois à faire l’irréparable. 

D’ailleurs ce qui est alarmant en France, c’est qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours. Ce qui représente un taux supérieur de 20 % au reste de la population.

Qui en est scandalisé ? Qui en est interpellé ? Qui en est révolté ?

Face à cela, au premier BURN-OUT ( c‘est le syndrome de l’épuisement,  ça fait sourire plus d’un agriculteur. C’est sûrement mieux de dire : Burn-out que de dire : « je suis crevé.« ) à la Poste, on en parle dans la presse et aux journaux télévisés, on en fait-tout un ramdam. 

Ben oui, le pauvre, il est sous pression, il ne va pas bien, donnez lui 2 mois d’arrêt Docteur.

Je ne suis plus agriculteur, mais mon âme est toujours très attachée à la terre. Je suis de près l’évolution du monde paysan et je me rends compte qu’il va de plus en plus mal.

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Beaucoup d’agriculteurs ne gagnent pas le SMIC.

Quand tout est payé, il reste à peine 2 à 300 euros net par mois…

Et attendez.

D’après les dernières informations, leur revenu ne cesse de diminuer depuis 3 ans sous l’effet de la baisse des prix.

Alors là, c’est le comble, comment un revenu qui n’existe pas peut encore être diminué ?

Ainsi, près d’un agriculteur sur trois n’arriverait plus à se verser de salaire.

Voila !

Et ça ne dérange personne.

On peut vraiment crier au scandale et à l’indignation… ça en devient de la maltraitance organisée.

Et puis je le répète pour ceux qui n’auraient pas bien lu :

 

Un Agriculteur se suicide tous les deux jours.
Soit environ 180 paysans qui se donnent la MORT chaque ANNÉE !

IL N’Y A QUE MOI QUE CA CHOQUE ICI ?!?

Qui s’en préoccupe ? Qui s’en intéresse ? Qui en est interpellé?  Qui en parle ?

Car à côté de ça, le moindre écart de salaire de quelques euros à la SNCF ou dans n’importe quelle grande entreprise, le moindre avantage un peu bafoué et c’est un défilé de manifestants criants bien haut, pancartes à la main, leur indignation, leur honte.

Oh scandale ! Vous vous rendez compte, quelle injustice, mais comment vont-ils faire pour y arriver et pour vivre décemment. 

Mais il faut tout casser, faire grève, bloquer les trains et les avions, en un mot faire CHIER tout le monde en prenant les gens en otages… car EUX, ils ont des moyens de pression que d’autres n’ont pas.

 

L’agriculteur en difficulté, lui, peut bien gueuler dans son champ ou dans sa cour de ferme, personne ne l’écoute.

D’ailleurs, il n’ose même pas en parler, car il pense que la situation déplorable dans laquelle il se trouve est de sa faute.

Il reste donc tout seul dans sa galère.

Et dans ces moments-là, on ne peut même pas compter sur la solidarité agricole (qui n’existe pas), puisque ses terres sont déjà observées à la lunette par les agriculteurs voisins avides d’agrandissement terrien.

La mise à mort de l’agriculteur

salaire des agriculteurs en grave baisse

Un agriculteur en difficulté n’offusque quasiment personne.

La société s’en fou, on le laisse dans son malheur et dans toute sa merde.

En plus, dans ces moments-là, il n’y a pas de sentiments qui tiennent.

Tout le monde lui tombe dessus à bras raccourcis… même, parfois,  ses soi-disant amis.

Tu n’as plus de sous… on s’en fout, tu vas quand même en donner. Tu as un genou à terre… et ben tu vas mettre les deux et tu vas baisser la tête.

Pourtant, quand on lui demande : « comment ça va ?« . Il répond avec un grand sourire : « Ça va bien ». Sans doute pour y croire peut-être encore, se donner quelques espoirs…  mais surtout pour ne pas alarmer ses proches.

Mais au fond de lui, c’est une profonde angoisse, une grande tristesse permanente qui le tenaille, le vieillit et lui noue les entrailles jours et nuits.

Et trop souvent malheureusement le drame arrive ! 

À ce propos, je voudrais vous parler de Jean-Pierre Le Guelvout, 46 ans, un agriculteur parmi tant d’autres, épuisé physiquement, qui a décidé d’en finir avec la vie le 14 décembre 2016.

Avant de se donner la mort avec son fusil de chasse, il a écrit ces derniers mots : « Les vaches m’ont tué ».

En parlant de « vache », je ne sais pas s’il fait uniquement allusion à l’animal, mais à mon avis cela regroupe aussi pas mal de monde. En tout cas, on est libre de le penser… et ce n’est que mon avis.

Parfois, les agriculteurs se révoltent. Ils ont raison.

À mon avis, ils devraient le faire plus souvent. Mais le paysan ne peut pas faire grève, et s’il le pouvait ça gênerait qui ? 

Alors, il va bien barrer une route ou deux de temps en temps, éprendre du lisier ici et là, coller des affichettes pour montrer sa colère.

Mais contrairement à un salarié de la SNCF lui, l’agriculteur, il doit rentrer bosser pour soigner ses bêtes et s’occuper de ses cultures.

 C’est pour cela que leurs actions de revendications, bien souvent, tournent court et ont peu d’impact sur la société… Qui d’ailleurs s’en fout.

Où est le problème agricole?

Pour comprendre un peu la situation des agriculteurs et pour faire simple,  il faut savoir qu’ils ne sont pas maîtres du prix de vente de leurs produits.

C’est une des raisons du problème, mais ce n’est pas la seule.

Pour cela, ils sont entièrement dépendants des décisions de Bruxelles, de l’évolution des marchés qui spéculent sur leurs produits ( qui gagnent de l’argent… eux !), et des stocks européens des différentes denrées.

En d’autres termes, l’agriculteur travaille comme une bête plus de 80 heures par semaine sans connaître à l’avance le prix qu’il va vendre son blé, sa viande, son lait et autres produits.

C’est tout simplement aberrant ! Non mais… Dites- moi quels dirigeants de n’importe quelle industrie ou  PME accepteraient de travailler de la sorte ? …Dites le moi ??

Alors,  dans ces conditions,  agriculteur, ce n’est pas un métier de CON ?

Alors maintenant, pour les agriculteurs qui sont dans l’obligation d’arrêter, je sais bien dans quelle situation vous êtes.  

Plus de travail , pas de droit chômage (en voilà encore une belle injustice) et vous ne savez pas quoi faire pour rebondir.

Vous pouvez donc trouver sur ce blog différentes idées pour vous lancer dans autre chose.

Ce sont des idées créations d’entreprises artisanales et commerciales… mais aussi des business à développer sur internet.

Si c’était refaire, j’opterai pour Internet pour de multiples raisons. Je pourrai vous l’expliquer mais ce n’est pas le but de cet article.

Personnellement, quand j’ai quitté ma ferme je me suis retrouvé du jour au lendemain : sellier garnisseur.

J’ai créé ensuite une activité dans le loisir  qui est toujours d’actualité, ce sont mes fils qui la gère. Vous voyez on peut toujours se lancer et s’adapter à un nouveau métier ou activité.

Les idées ce n’est pas ça qui manque, mais c’est souvent le manque de directives pour concrétiser ces idées qui font défaut… et c’est justement ça que j’ai essayé de proposer dans ces différentes packs de lancement.

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Je souhaite un immense courage à tous mes amis(es) paysans.

Michel

15 réflexions au sujet de “Agriculteur: Mais Quel Métier de Con!”

  1. Je viens de vous lire et évidemment tout ça me parle..
    Voilà 20 ans que je suis Apiculteur et cinq que je sent que je dois arrêter, cinq ans de question sans réponse, cinq ans d….. Instabilité, cinq ans sans entrevoir ni le comment, ni le quand, ni la direction à prendre après….
    Que de questions qui viennent…
    Pour l instant je n aïs pas trouvé d interlocuteur, ni dans les. Chambre d Agri, ni dans les organismes d orientation, et ni les banque…
    À croire qu aucun agriculteurs n est déjà passé par là..
    Bref, a chacun de C débrouiller quoi….
    Pffff qu’elle galère j en vient à regretter mon obstination à l installation…

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    • Bonjour Alban, et merci pour votre commentaire,

      Votre situation me rappelle aussi quelque chose. Mais déjà ne regrettez rien. Jean Jaurès disait à propos des regrets:  » « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir. »

      Autrement, je suis sidère de voir que rien n’a vraiment changer pour aider la reconversion des agriculteurs en difficultés. Par contre, de mon point de vue et parce que je suis passé par là, je pense que vous avez tous les outils pour une reconversion. La solution: INTERNET ! Je m’explique. Quand j’ai arrêté mon exploitation en 1987 Internet n’existait pas, et si ça avait été le cas je serai peut être encore agriculteur.

      Depuis j’ai beaucoup appris sur les énormes possibilités qu’offre Internet et plus spécialement sur infoprenariat. Etre infopreneur consiste à vendre de l’information et vous pouvez me croire il y a énormément de demandes dans tous secteurs. Alors vous allez me dire : quel rapport avec moi ? Et bien, parce que vous avez entre les mains une connaissance que vous exploitez depuis 20 ans : le métier d’apiculteur. Et cette connaissance d’autres personnes en sont à la recherche.

      En faisant une petite recherche sur l’audience potentielle sur ce métier j’ai trouvé que la recherche sur le mot clé « apiculteur » était tapé plus de 20 000 fois chaque mois. Et il y a au moins 1000 recherches/mois sur le mot clé « devenir apiculteur ». Ce n’est pas un gros marché mais c’est un marché de niche ou il y a certainement moyen de faire quelque chose.

      Personnellement j’ai fait de même avec les activités que j’ai tenues durant la vie professionnelle, j’ai écrit des petites formations que je vends régulièrement (https://travaillerpour-soi.com/les-dossiers-business-a-demarrer/)

      Pour vous aider, je vais vous envoyé un courriel sur votre adresse mail avec un ebook « comment créer un infoproduit » qui vous permettra d’en connaître un peu plus sur ce concept.

      Bon courage en tout cas pour la suite.
      Michel

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  2. Bonjour à tous. Je suis (peut être) à la veille d’un tournant dans ma vie professionnelle. Je ne vois plus d’issue. Installés depuis 8 ans dans l’elevage de poules pondeuses, nous creusons le trou financier un peu plus chaque année. Aucun soutien de notre coop., aucune compréhension de notre banque…. Il faut payer, payer, payer…. La remise aux normes continuelle alors que nous laissons entrer sur le territoire de la production étrangère qui n’est pas soumis aux mêmes règles (sanitaire, bien être animal…) que chez nous en France. Je n’en peux plus de me battre tout le temps contre tout le monde…. J’ai très peur de perdre le peu que nous avons….
    Je suis dans un flou total….

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    • Merci Aurélie pour votre message,

      Pour avoir été dans votre situation, je comprends tout à fait votre désarroi. Alors si je peux vous donner un conseil en cette période difficile, c’est de ne pas restez seule à gérer votre galère. Essayer de contacter des associations comme : https://solidaritepaysans.org/ ou encore l’association des femmes d’agriculteurs : https://les-elles-de-la-terre.fr/

      C’est hyper important d’avoir des liens extérieurs de votre exploitation pour pouvoir faire le point et aussi avoir un soutien humain.

      Alors je sais aussi que dans ces difficultés, on veut toujours essayer de préserver le peu qu’on possède et c’est tout à fait normal, mais est ce que cela vaut la peine d’essayer de sauver si peu en ayant le risque de perdre encore plus. Parfois, il vaut mieux couper court et passer à autre chose. Je vous invite à lire un de mes articles pour: l’après https://travaillerpour-soi.com/survivre-apres-faillite/

      J’espère sincèrement que votre situation va s’arranger ou qu’une autre solution va se présenter à vous.

      Je vous envoie tous mes vœux de réconforts et de soutien.

      Michel

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    • bonsoir aurélie
      Franchement je mesure ce que vous vivez et les quelques phrases alignées ici ne suffisent pas à éclairer sur la charge affective et psychologique que cette situation nous impose. La ferme devenait source d’angoisse permanente, jamais à l’équilibre (soit par manque de revenu soit par manque de temps). Au final on s’oublie et on s’enferme sans s’en rendre compte. On sent que qqch ne va pas, on ne sait pas par quel bout attaquer. Je finissais par m’isoler. Il m’a fallu beaucoup de temps et de courage pour accepter de lacher la ferme, c’était il y a 14 mois. Je réalise vraiment la situation que depuis 5 mois alors que chaque tache devient la dernière. Le plus complexe aura été de trouver le montage pour solder les emprunts en cours. Par contre maintenant que j’ai tourné la page et préparé la suite, je vis un vrai soulagement de ne plus devoir assurer les travaux.

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      • Félicitations Fabien pour le courage que vous avez eu de prendre cette grande décision et merci pour ce beau témoignage qui ne manquera pas, j’espère, d’aider d’autres agriculteurs en phase de réflexions..
        Bon courage à tous mes amis agriculteurs en difficultés.
        Michel

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  3. je vis mes dernières semaines en qualité de paysan. Chaque travail en plaine est le dernier : dernier labour, dernier roulage, derniers engrais verts. La décision a été lourde, pas facile. certains parlent de courage, d’autres d’échec. Beaucoup associent l’arrêt de l’exploitation à une crise financière. J’y vois plutôt une crise familiale, avec une absence constante pour les enfants, des vacances, des week-end, des soirées, des rentrées des classes, des compétitions sans leur père. Des casses en séries qui minent le moral lorsque l’on est présent. Certains jours, nous confortent dans le tournant à prendre, et d’autres jours, le sentiment d’échec est plus présent. La page ne se tourne jamais vraiment. on y laisse tellement d’usure et de fatigue, tellement de mois d’absence tandis que les enfants grandissent seuls et vivent cette absence comme un état de fait, une vie par défaut, où la simple présence devient un luxe. On se souvient les avoir vu naitre, on les retrouve à l’aube de l’adolescence après une parenthèse d’épuisement

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    • Bonjour Fabien,

      je comprends parfaitement votre malaise d’aujourd’hui qui est encore plus ciblé sur votre vie familiale. Vous savez, ne vous culpabiliser pas de n’avoir pas été assez présent pour vos enfants, déjà vous avez réussi une grande chose, peut être avec difficulté, mais votre travail à permis de nourrir et d’élever votre enfants. Et si, à votre avis, vous n’avez pas été assez présent ( vous deviez quand même etre là de temps en temps) pour vos enfants, je doute qu’ils vous le reprochent un jour. Donc maintenant il faut voir l’avenir sous un autre angle, faire un plan de d’action et rebondir rapidement. N’oubliez pas de vous faire aider c’est très important, au niveau social ( assistante sociale) financier… et même au niveau santé. Et un conseil ne soyez pas trop nostalgique, ce qui est fait est fait nul besoin de le ressasser continuellement, il faut allez de l’avant.

      Je vous souhaite une très belle reconversion et un très bel avenir.
      Michel

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  4. Je cherchais au hasard sur le Net un article de ce genre, parce que je me disais exactement la même chose. je suis à l’aube d’une vie nouvelle, un peu plus loin du monde agricole, histoire de me sevrer.C’est incroyable de voir à quel point un métier, ce métier peut engendrer autant de passion que de déceptions ! Je laisse donc ma place dans quelques mois à d’autres peut-être plus malin… Merci pour votre article.

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    • Merci Xavier pour votre message. Je vous félicite déjà d’avoir eu le courage ( parce qu’il en faut) de cesser votre exploitation avant qu’il ne soit trop tard. Et puis rassurez-vous ce n’est pas une question d’être plus ou moins malin que d’autres, il y a des situations et des circonstances dans la vie qui font que pour certains ça fonctionne et pas pour d’autres. Maintenant il faut rebondir, mais je pense que vous avez prévu votre départ. Autrement sur mon blog vous avez des idées d’activités qui pourrait peut etre vous intéresser. Allez voir : http://www.travaillerpour-soi.com . Je vous souhaite sincèrement un bonne reconversion et une nonne route pour la suite.
      Michel

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    • Bonjour, oui je sais je suis passé par là. Cela dit parfois il y a des décision a prendre pour pouvoir enfin etre plus libre par la suite. Je vous souhaite beaucoup de courage, rien n’est perdu… jamais !
      Michel

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    • Merci pour votre retour « les elles de la Terre » Bravo également pour votre association qui a certainement une grande utilité en tant qu’aides diverses et soutien physiologique dans ce monde agricole en plein désarroi. Enfin des personnes qui prennent pleinement conscience de la situation plus que dramatique que vivent ces agriculteurs et agricultrices au quotidien. Il en faudrait encore plus des femmes comme vous. Un grand bravo et félicitations à vous Mesdames. Et en plus vous êtes de ma région d’Anjou… je suis proche de Segré 🙂

      Très bonne continuation à votre association : http://www.les-elles-de-la-terre.fr. Je suis de tout cœur avec vous.
      Michel

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